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29481: Blanchet: (news) 2 U.N. peacekeepers killed in Haiti (fwd)





From: Max Blanchet <MaxBlanchet@worldnet.att.net>

2 U.N. peacekeepers killed in Haiti

STEVENSON JACOBS
Associated Press
PORT-AU-PRINCE, Haiti - Two U.N. peacekeepers from Jordan were shot to death in Haiti's capital after coming under attack by gunmen, U.N. officials said Saturday.

Jordan's official Petra news agency reported the two soldiers were attacked Saturday morning while on patrol in Port-au-Prince, the capital. But a United Nations police spokesman in Haiti, Fred Blaze, said preliminary reports indicate they were killed Friday night.

Blaze said the soldiers came under attack in the Sonapi section of the capital near Cite Soleil, a slum where well-armed street gangs blamed for kidnappings are based. The deputy U.N. mission chief in Haiti, David Wimhurst, confirmed the deaths but declined to give details.

Jordanian government spokesman Nasser Judeh identified the soldiers as 1st Lt. Ahmad Mohammed Hassan Ba'irat and Cpl. Rami Wasif Taha Al Mohammed.

The U.N. peacekeeping force has been stepping up patrols to quell violence in the Caribbean nation's dense slums. But there is growing opposition among poor slum dwellers to the Brazil-led U.N. force, sent to restore order after a bloody February 2004 revolt ousted then President Jean-Bertrand Aristide. They have accused U.N. troops of firing indiscriminately during gun battles with gangsters, killing and wounding civilians.

The U.N. denies peacekeepers open fire indiscriminately and says they only shoot when attacked. No overall civilian casualty figures were available.

In recent days, students and slum dwellers have staged street protests calling for the U.N. force's withdrawal.

Jordan has about 1,500 troops in the force of some 8,800 peacekeepers. Nine peacekeepers have been killed since the force arrived in June 2004.

The latest attack marked the bloodiest day for the blue-helmeted force in nearly a year. In December, a Jordanian soldier was shot to death while patrolling Cite Soleil.



Haïti ONU Violences : Deux casques bleus jordaniens tués à Cité Soleil

Les gangs repassent à l'offensive ; Amman déplore la mort de ses soldats, mais écarte tout retrait d'Haïti

samedi 11 novembre 2006,

Radio Kiskeya



Deux casques bleus jordaniens, un officier et un soldat, ont été tués samedi aux premières heures dans des affrontements avec des bandes armées à Cité Soleil (banlieue nord de Port-au-Prince), a appris Radio Kiskeya de sources dignes de foi.

La Mission de stabilisation de l'ONU (MINUSTAH) n'avait pas encore réagi dans la matinée à la mort de ces deux nouveaux agents confirmée à Amman par le gouvernement jordanien. Un porte-parole a indiqué que le premier lieutenant Ahmad Mohammad Hassan Ba'irat et le caporal Rami Wasif Taha Al Mahamid ont été mortellement touchés par les tirs de bandits non identifiés alors qu'ils patrouillaient dans le plus grand bidonville d'Haïti..

Selon une dépêche de l'agence officielle jordanienne Petra, le royaume hachémite, qui a déploré la mort de ces "deux martyrs en Haïti", a réaffirmé sa volonté de "continuer à jouer son rôle humanitaire en participant à l'établissement de la paix et de la sécurité à travers le monde".

Ces nouvelles pertes portent à six le nombre de casques bleus jordaniens ayant péri en Haïti depuis le début du déploiement de la force internationale de paix, en juin 2004. Au total, ce sont quatorze casques bleus qui ont jusqu'ici été tués, en majorité à Cité Soleil. Par ailleurs, trois agents de la Police des Nations Unies (UNPOL), deux personnels civils étrangers et un personnel civil haïtien sont également tombés dans l'exercice de leurs fonctions.

Cité Soleil est considérée comme la principale base opérationnelle des gangs qui n'ont toujours pas désarmé plus de deux mois après la création d'une nouvelle commission de désarmement, démantèlement et réinsertion (CNDDR). Jeudi, des centaines de partisans de Jean-Bertrand Aristide, dont les chefs de bandes Amaral Duclona et "Général Toutou" ainsi que le coordonnateur de la Fondation 30 septembre, Lovinsky Pierre Antoine, avaient réclamé le départ des casques bleus et le retour de leur leader lors d'une nouvelle manifestation dan le bidonville. Pierre Antoine avait attribué à la MINUSTAH la responsabilité de 12.000 des 15.000 morts qui auraient été, selon lui, dénombrés en Haïti sous le gouvernement de transition (2004-2006).

La Mission onusienne, dont la composante militaire est placée sous le commandement du Brésil, comptait au 6 novembre 6.662 soldats issus de 19 pays et 1.951 policiers. jmd/spp/RK

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